Indiana dans les airs

Cet été nous sommes partis en Sicile. Comme d’habitude diront certains… Et bien pas cette fois !

Nous avions prévu de faire l’itinéraire suivant…

  • Troyes - Viry, le mercredi soir en voiture
  • Viry - Orly, le jeudi midi en voiture
  • Orly - Punta Raisi, le jeudi après midi en avion
  • Punta Raisi - Palerme, le jeudi soir en train
  • Palerme - Brolo, le vendredi matin en train
  • Brolo - Sant Angelo, le vendredi midi en voiture

C’était déjà toute une aventure, en plus de ça, nous avions avec nous Indiana. Nous avons donc du lui acheter un billet, afin qu’elle puisse voyager dans un compartiment pressurisé de la soute et surtout nous avons du transporter sa caisse sur notre dos, telle une carapace de tortue ninja entre les étapes.

Les ennuis ont commencés dès l’enregistrement. Le bagage en soute n’apparaissait pas sur la réservation et l’interlocutrice ne faisant pas d’effort je me suis retrouvé sans carte d’embarquement, avec un papier de supplément bagage. Pendant ce temps là pas de problème pour Marion, ni pour le chien ni même pour la valise.

Le chien ne passe pas avec les valises. Enfin c’est ce qu’on croyais… Puisque la caisse ne rentre pas sur le tapis à bagage classique, il suffit d’utiliser le tapis à bagage encombrant. Telle une poussette, un siège auto ou une planche de surf, notre boule de poils a disparu sur le tapis roulant. Bonjour l’inquiétude lorsque le personnel de l’aéroport ne semble rien savoir, manque de faire tomber la caisse du tapis roulant ou manque d’amabilité. Si c’est comme ça qu’on traite les voyageurs, comment traitent-ils les chiens…

Revenons à cette histoire de supplément bagage. Le temps d’emmener Indiana vers l’intimidant tapis, il allait se faire l’heure d’embarquer. Sauf que le guichet auquel je devais aller était d’une part de l’autre coté de l’aéroport mais surtout dans une partie avec un bagage abandonné donc complètement évacué et encerclé par la police. Au final, l’heure à tourné et un peu avant l’heure d’embarquement la zone a été rouverte. Malheureusement, un paquet de gens s’est rué sur le guichet avant moi… Malgré le petit stress on est quand même arrivé à l’embarquement avant l’heure du décollage et sans payer de supplément bagage, youpi !

Sauf qu’entre temps j’ai entendu le nom de Marion être appellé au micro de l’aéroport. Petit coup de panique il a fallut courir de guichets en guichets pour atterir à la fouille de la caisse du chien. Seule Marion a pu rentrer pour faire sortir Indiana de la caisse et permettre au douanier de fouiller la cage. Bien sûr on ne nous a pas dit tout de suite ce qui n’allait pas avec le chien donc toutes les inquiétudes étaient de la partie.

Une fois à Palerme, la chienne est arrivée toute contente, pas traumatisée du tout avec un mec qui sifflotait gentillement pour rassurer les deux chiens qu’il transportait. Et oui, ils étaient deux en soute. Soulagés de n’avoir perdu ni valise ni chien, on repartait en direction du quai de la gare…

L’accès était fermé, on a du prendre le bus ! Petite frayeur à nouveau mais le bus c’était top, climatisé et Indiana a été super calme.

Le reste du voyage était plus agréable. Un petit AirBnB à Palerme, le train le matin et tonton qui est venu nous reprendre à Brolo le lendemain matin…

Nicolas